5 conférences dans le cadre de l'université populaire de Laval

 

vendredi 21 novembre

Accidents planétaires: des météores aux cratères

par Sylvain Bouley, Maitre de conférences au laboratoire GEOPS - Université Paris Sud

Présentation :

L’histoire géologique de notre système solaire est aujourd’hui accessible grâce à l’étude des cratères d’impact et des corps rentrant en collision avec les planètes (Astéroïde, Comète). Il est nécessaire aujourd'hui de contraindre plus précisément le flux d'impact passé et présent notamment à partir d'observations faites dans le système Terre-Lune. Notre planète est aux premières loges pour observer le flux d'impact de météoroïdes rentrant en collision à la fois avec notre atmosphère, la surface terrestre et lunaire. La mise en place de réseaux d'observation de météores et de flashs lunaires permettront dans le futur de déterminer le flux d'impact des objets de taille centimétrique et métrique mais également de mieux comprendre les processus d'impact en jeux et l'origine des impacteurs. Ces études faites dans l'environnement terrestre sont totalement complémentaires des missions spatiales actuelles telle Rosetta qui ont pour objectif d'étudier en détails comètes et astéroïdes.

vendredi 30 janvier

Les comètes de Jules Verne à aujourd'hui

Par Olivier Sauzereau

Présentation : Au mois de novembre 2014, l'Agence spatiale européenne réalise une première historique en faisant atterrir, dans le cadre de la mission Rosetta, une sonde automatique sur une comète. Derrière la prouesse technique, réalisée à des centaines de millions de km de la Terre, cette exploration spatiale est capitale pour mieux comprendre l'histoire de notre propre monde planétaire et de nos origines. L’occasion aussi de présenter un roman méconnu de Jules Verne, Hector Servadac, dans lequel un astronome du nom de Palmyrin Rosette étudie in situ la comète Gallia. Cette conférence offrira également un regard d'historien sur les comètes, objets annonciateurs de désastres pour certains.

vendredi 27 février

Impactisme et extinction des dinosaures

par Gérard Odile, spécialiste des météorites,

Présentation : Voici 65 à 66 millions d’années disparaissaient les dinosaures. Quelles ont été la ou les causes de cette extinction massive. Quel a été ce cataclysme, un astéroïde, une comète, une supernova ou du volcanisme. Dans la province du Yucatan, au Mexique, il y a le reste du très grand cratère Chicxulub, qui est daté du temps de l’extinction des dinosaures. Est-il le résultat de l’impact sur la Terre d’un astéroïde venu de l’espace ?

Nous essaierons d’analyser les possibilités des causes de cette disparition d’animaux.

vendredi 13 mars

Les aventures de Curiosity sur Mars dans le cratère de Gale

par Nicolas Mangold Directeur de recherche CNRS au LPG Nantes

Présentation :

Curiosity s'est posé en août 2012 dans le cratère de Gale. Il a depuis parcouru plusieurs kilomètres et effectué plusieurs découvertes majeures, dont celle de sédiments qui témoignent de l'existence d'un lac il y a près de trois milliards d'années. Nous nous intéresserons plus particulièrement aux résultats de ChemCam qui est un instrument franco-américain muni d'un laser qui analyse les roches. Nous verrons également comment on peut piloter un rover à la surface d'une autre planète depuis plusieurs laboratoires répartis dans le monde entier, dont le laboratoire de planétologie à Nantes.

Vendredi 3 avril

Gaia, "l'arpenteur de la galaxie"

par Yveline Lebreton, astronome à l'observatoire de Paris, enseignante à l'Université de Rennes 1

Responsable du conseil scientifique du Programme National de Physique Stellaire du CNRS.

Présentation :

Comment notre Galaxie s’est-elle formée ? Combien a-t-elle de bras spiraux ? Quelle sera son évolution ? Quelles sont toutes les étoiles proches orbitées par des planètes de masse semblable à Jupiter ? Ce sont quelques-unes des questions auxquelles le satellite Gaia permettra de répondre.

Gaia est un ambitieux projet de l’Agence Spatiale Européenne (ESA), le satellite a été lancé le 13 décembre 2013, mais nécessite une longue phase d'étalonnage avant de pouvoir réaliser des mesures. En combinant les données astrométriques, photométriques et spectroscopiques obtenues sur un milliard d’objets célestes plus brillants que la magnitude 20, Gaia contribuera à déterminer sans biais la structure spatiale, la cinématique ainsi que l’histoire de notre Galaxie. L’équipe du GÉPI (Galaxies, Étoiles, Physique et Instrumentation) travaille sur de nombreux aspects de Gaia depuis 1998 !